Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Cashback
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

  • Blog

So (not) Sweet... Entre amour et trahison

Photo de so-not-sweet

so-not-sweet

Description :

*
***
*****
*******
*****
***
*

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Bloquer

Ses Honneurs (7)

  • Zlataneur
  • Post 50
  • Amis 100
  • Fans 20
  • Anniv' 2 ans
  • Supporter

» Suite

Partage

  • Tweet
  • Amis 0

Design by so-not-sweet

Signaler un abus

Infos

  • Création : 06/01/2008 à 13:10
  • Mise à jour : 03/12/2011 à 09:31
  • 17 886 visites
  • 0 visite ce mois
  • 55 articles
  • 1 228 commentaires
  • 106 amis
  • 118 favoris

Ses archives (55)

  • Ca continue?
    Retrouvez-moi là, pour une nouvelle...
  • Au revoir...
    Et voilà... Au bout de plus de deux ans...
  •    * Chapitre Trente-trois
  • * Chapitre Trente-deux
    Assis sur le rebord de ma baignoire, Luca eff...

» Suite

Ses fans (119)

  • AlexisDonovan
  • witchgirl006
  • UN-DJ-EN-OR
  • xRecord-Stories
  • x-every--day
  • art-icles-istiques
  • Totalneant
  • th-by-noctana2
  • ame-liiiie
  • lhistoire-dun-ange

» Suite

Sources (118)

  • fic-zoe-th-x
  • Au-gres-du-vent
  • Gettin-Insane
  • UN-DJ-EN-OR
  • art-icles-istiques
  • t0ki0h0tel-st0ry
  • xX--ceriise-dam0ur
  • kleiner-fuss
  • OwnLand
  • th-fanfic-yaoi

» Suite

Liens Skyrock Publicité

Abonne-toi à mon blog !

RSS

Retour au blog de so-not-sweet

Interlude... <3

Non, ce n'est pas la suite, mais un petit quelque chose pour vous faire attendre :)

Noct', qui me suit et me soutient depuis le début a écrit un petit quelque chose que j'aimerais partager avec vous. J'avais déjà posté un OS à elle (> Ici <), au cas où vous l'auriez manqué :)

Donc voilà, petit spin-off, de mon histoire, en quelque sorte. L'idée est d'elle :)


Merci ma belle, je t'aime! <3



Je ne sais ni comment, ni même pourquoi mes pieds m'avaient trainé dans ce bar. Ce petit bar miteux, au parquet troué de partout, tellement troué que mon corps tout entier aurait pu facilement s'y perdre. Ce petit bar miteux d'une des ces vieilles rues embrumées où personne ne semble jamais mettre un pied. Dans cette bonne vieille ville de L. où les seules personnes qui venaient, venaient pour y finir leur vie. Cette saloperie de bonne vieille ville qui m'avait vu grandir, et qui me verrait sûrement mourir d'ailleurs. Et ce bar qui semblait m'avoir appelée, comme enchantée, comme attirée par cette musique qui en sortait. Je ne sais pas ce que je faisais à traîner tard dans la nuit, l'esprit trop a l'ouest.

Mais maintenant je ne regrettais pas. Je n'ai jamais regretté. Ce bar miteux où un si délicieux spectacle se déroulait. Comment une telle personne pouvait vivre? Comment une telle personne pouvait donner vie à ce lieu, uniquement par les sons qui sortaient de sa guitare, de cette voix si charmeuse qui s'écoulait de cette bouche. Bouché bée, voila comment j'étais alors. Devant cette scène, plantée debout parmi les clients, abominable cliché des temps réels. Plantée à regarder ce chanteur. Je ne connaissais pas son nom, mais qu'importe un nom lorsqu'il y a la présence, et la beauté qui la complète.

Des cheveux noir de jais, que seule une teinture de bas marché pouvait rendre aussi brillants. Des yeux bleu clair qui, bien que posés sur sa guitare, exprimaient bien plus que des émotions. Une bouche bien faite, une bouche qui donnait envie de la regarder, de la toucher, de l'embrasser. Et puis cette voix, ces mots chantés semblant aspirer le monde entier pour le réunifier. Nous n'étions plus dans ce quelconque bar, nous étions dans un salon, un chalet, un endroit chaleureux, rempli de personnes que l'on aime. Ces personnages si insolites, si repoussants, ces clients n'étaient plus de simples inconnus, ils faisaient partie de moi, et je faisais partie d'eux. Nous n'étions qu'un, c'était ce que laissait entendre cette voix. Ce personnage. Cet adolescent, ce petit bout d'humain qui semblait en avoir vu, des choses, dans sa vie. Ce personnage si charmant que cela en était presque indécent. Si attirant, tel un aimant. Si... inaccessible dans cette bulle qui l'entourait.

Et moi, alors écroulée sur une chaise au premier rang, le regardant avec surprise, avec envie. Avec tristesse aussi. Parce que la fin était proche, cela se sentait. Dans cette tension intouchable mais pourtant tellement palpable dans l'air. Ces frissons qui annonçaient que bientôt il s'en irait, bientôt tout serait terminé, ces clients, ces inconnus, redeviendraient ce qu'ils étaient, de simple ivrognes venus perdre leur temps, leur argent dans cet endroit, cette cour des miracles a l'anglaise, à se plonger dans l'alcool plutôt que dans leurs tristes et misérables vies. Oui la fin est proche. Bientôt il sortirait de scène, ce serait la fin. La fin de tout, la fin de cette nuit, la fin de ma vie. Bien sur, ma vie ne se résumait pas qu'à cet adolescent, ce semi-adulte que je voyais se dévoiler sur scène. Pourtant à cet instant, j'aurais aimé qu'elle s'arrête. Que le temps s'arrête sur cet endroit, qu'à jamais je puisse le contempler, l'entendre jouer, l'entendre me raconter toute les souffrances de sa vie passée, de sa vie future. Il m'avait assassinée sur place. Jouant avec mon âme, me vidant de ce fin filament qui me tenait a la vie, dansant avec, pour finalement me laisser incomplète dans cette foule. Ne sachant que faire, ne sachant où aller. J'étais entrée dans ce bar en toute innocence, j'en repartais l'esprit embrumé, l'amour au fond des yeux, mon c½ur brisé. Malgré cela j'étais heureuse. Heureuse de voir que l'amour pouvait exister. Même un amour a sens unique. Même un amour avorté. Même un amour sans espoir. Car d'espoir je n'avais pas. Un miracle n'arrive qu'une fois. Et mon miracle avait un regard aussi doux que la nuit, un sourire a faire damner même la plus sainte des vierges d'Angleterre, et une beauté a faire pâlir tous ces déjà trop pâles anges qui peuplent nos cieux. Mon esprit ne me criait qu'une chose, une simple et unique chose. « Fais en sorte qu'il te remarque, fais en sorte que ce miracle subsiste a jamais ».

Mais déjà il n'était plus la. La vie semblait avoir perdu cet éclat qu'elle avait gagné durant ce court mais intense moment d'osmose. Il avait réuni la joie du monde entier dans sa présence, et maintenant que le moment de communion avait touché à sa fin, c'était avec ce sourire si parfait qu'il s'en était allé.

A cet instant, je n'étais qu'une prisonnière de plus, attendant son verdict, attendant de savoir si cette nuit serait la dernière ou pas. Moi qui jamais avant n'avais connu l'amour, je ne souhaitais plus qu'une chose, plonger mon regard dans le sien, et entendre sa voix, ses soupirs, son rire. Pour moi. Rien que pour moi. Ne jamais m'en séparer. Ne jamais le laisser filer. Et déjà le bar se vidait, sur la scène ne restait plus que ce tabouret vide, ce tabouret qui maintenant qu'il avait vécu son moment d'ultime gloire, n'étais plus qu'un simple tabouret de bois. Aussi fragile que moi.

Il fallait que je le retrouve, que je le revoie, ne serait-ce qu'un instant, qu'une seconde de laisser aller, qu'une étincelle de reconnaissance dans ses yeux me suffisait. Je le devais. Savoir que je n'étais pas folle, que ce rêve, a deux nous l'avions fait.

Alors déjà je courais dehors, bousculant cette vie, cette ville froide et morte. Il ne devait pas être loin, il ne pouvait pas s'être enfui avec ma vie, pas dans cet état la. Pas dans ce froid la. Déjà je renonçais, sur que cela n'avait était qu'une pure invention de mon cerveau échauffé, ce pincement au c½ur ne sachant pas me retenir a ce bonheur passé. Et puis... une toux derrière moi, un bruissement, une odeur envoutante, enveloppante alors que déjà mon c½ur se remballe, que mes yeux se rallument, que le sang recoule à nouveau dans mes veines. Le temps de me retourner que déjà je sais qu'il est la. Adossé contre le mur du bar. Son regard me transperçant de part en part. Sa beauté me saisissant. Sa cigarette à la main, le sourire à ses lèvres bleuies par le froid, ses cheveux devant ses yeux si bleus. Et moi, encore une fois plantée là. Le regardant avec ce sentiment nouveau qu'est l'amour. Le regardant avec envie, envie de meurtre, envie de lui. De lui contre moi, de moi contre lui, de nos deux corps unis. Déjà mes joues rougissent par ces pensés qui pour la première fois font leur apparition dans mon esprit d'habitude si éteint, si habitué à se taire pour se laisser aller dans l'oubli.
Et cette phrase qui me poignarde de joie, qui me fait sursauter, qui fait fourmilier en moi un je-ne-sais-quoi, qui me touche au plus profond de mon être.

- Est-ce moi que tu cherches ..?

Et bien sur que c'est lui, et bien sur qu'il le sait. Tout comme il sait l'effet qu'il m'a fait, qu'il me fait. J'aimerais l'attraper, l'embrasser, le faire mien à jamais, mais je me retiens. Je me retiens et prend un air détaché, je me retiens et reprend mon souffle, je me retiens et sans discrétion me permets de le contempler.

- Ca se pourrait bien ... Oui.

Et ce sourire qui me fait fondre. Cette lueur si intense dans ses yeux qui me fait comprendre qu'il sait, qu'il sait ce qu'il s'est passé ce soir-là, dans ce bar miteux d'un quartier de cette ville gelée. Que cette électricité dans son corps entier lui aussi l'a sentie passer. Que lui aussi a compris qu'entre nous deux, il n'y a pas de ruse, pas de secret, pas de lourd passé à porter.

Et son rire qui me cloue sur place. Sa bouche alors qu'il tire de nouveau une taffe. Son regard qui de nouveau me transperce, me laissant perplexe.

- Dis-moi. Est-ce que tu m'aime ? Est-ce que tout cela en vaut la peine ...? J'en doute.
.
Et sa bouche contre ma joue. Les poils rêches de sa barbe d'adolescent sur ma peau. Ses cheveux sur mon visage. Son odeur épicée et sucrée. Cette odeur de tabac aussi. Et sa voix de nouveau, raisonnant dans mon oreille.

- Je ne fais jamais le premier pas...

Et son sourire, et sa voix qui se casse alors qu'il me dit ça. Et son corps qui déjà s'éloigne de moi. Me laissant sur le bas coté, me laissant la, dans le froid qu'est ma vie, dans le froid de l'envie.

Non ce n'est pas un rêve. L'amour est réel, ce n'est pas qu'un simple mot que l'on a inventé pour nous faire croire au bonheur. Et je ne peux plus me retenir. Et je ne veux plus me retenir. Retomber dans la solitude me fait peur. Encore plus peur que de marcher vers le bonheur, marcher vers le futur. Un futur avec lui.
Et je cours de nouveau. Et je l'attrape par la manche de sa veste en cuir. Et je le sers contre moi. Pour la seconde fois. Peut être pour la dernière fois. Peut être pas. Je n'espère pas.

Et l'amour c'est peut être la mort. Et l'aimer, c'est saigner. Saigner et avoir peur. De le perdre. De me perdre. Et nos corps l'un contre l'autre, ses bras autour de ma taille. Et ma voix qui tremble. Ma voix qui se casse. Ma voix qui trahit mon malheur, qui trahit le mal que j'ai à laisser s'échapper ces quelque mots qui m'écorchent de l'intérieur.

- Dis moi ... On se reverra ... ?

Et déjà, de nouveau il s'éloigne de moi. Et je ne veux pas le laisser s'en aller. Et il me regarde dans les yeux. Sèche mes larmes qui ne veulent pas couler. Et me répond dans un murmure.

- Si tu en as envie ... Si tu cherches.

Et c'est à mon tour de m'éloigner. De m'inquiéter. Je ne sais rien de lui. Il ne sait rien de moi. Et ça fait mal d'y penser. Tout comme ça fait mal de penser au temps que l'on a passé sans s'être connus, s'être touchés, s'être rencontrés.

- Je le ferai. Je chercherai. Je te chercherai, toute ma vie s'il le faut...
- Alors trouve-moi.
- Mais où ... ? Où est tu ? Où vis-tu ? Et ... qui est tu ?

De nouveau sa peau contre la mienne. Sa bouche sur ma bouche. Nos souffles se mélangeant. On ne se connaît pas mais on s'aime déjà. On s'est toujours aimé. Et au fond de moi, j'ose espérer qu'un jour on se retrouvera, qu'un jour de nouveau je le sentirai contre moi.

- ******. Je m'appelle **** ******. Maintenant, trouve-moi, et cette fois, je te promets que jamais on ne se séparera.

Et sa main dans la mienne. Le vide s'engouffrant entre nous, nous éloignant. Et sa main lâchant la mienne. Déjà il se retourne. Déjà il est parti. Tel la marée. Tel le soleil et la lune. Tel l'amour que j'ai toujours voulu ... Tel l'amour que jamais nous n'avons connu, mais qui pourtant nous unira à jamais.

Et déjà cet entité, cette partie de moi s'efface de mon esprit.

C'est les mains dans les poches que je reprends mon chemin. Loin de ce bar. Ce petit bar miteux, au parquet troué de partout, tellement troué que mon corps tout entier aurait pu facilement y passer. Ce petit bar miteux d'une des ces vieilles rues embrumées où personne ne semble jamais mettre un pied. Dans cette bonne vieille ville de L. où les seules personnes qui viennent, viennent pour y clamser.

Dans cette ville où ma vie ce soir croyait avoir trouvé un sens, dans cette ville où ce soir, j'ai perdu tous mes sens, dans cette ville où ce soir, une partie de moi s'est brisée à jamais, dans cette ville où un jour, moi aussi je m'éteindrai...



***


Le jeune homme fronça les yeux en lisant son journal du matin. Buvant son café noir, il s'était pour une fois attardé sur la rubrique nécrologique. Et il avait bien fait. Car noir sur blanc se trouvait écrit un acte de décès. Une jeune fille un peu plus vieille que lui avait était retrouvée morte, assise au premier rang d'un café, les yeux comme embrumés posée sur le tabouret en bois trônant sur la scène. Dans cette petite ville de L.

Cette bonne vieille ville de L. qui l'avait vu grandir, lui le jeune prodige de la musique.
Cette bonne vieille ville de L., où ses premiers concerts il avait donné, alors à peine âgé de 16 ans, dans des bars miteux durant des hivers glacés.
Cette bonne vieille ville de L., où l'amour pour la première fois, il avait cru trouver. Cet amour qui lui avait échappé.
Cette bonne vieille ville de L. où un jour il espérait bien pouvoir finir sa vie en paix.

Luca Cullen ne comprit jamais pourquoi ce matin-là, en lisant cet article, perdu dans ses souvenirs, les larmes vinrent entacher ses joues fraichement rasées.
Car Luca, jamais ne se remémora cette jeune fille qu'il avait aimée, cette jeune fille à peine plus âgée que lui qu'il avait rencontrée.
Cette jeune fille à qui il avait promis qu'ils se retrouveraient, et qu'à jamais ils s'aimeraient.


« Est-ce qu'on aurait pu s'aimer mieux ? Y'a plus que des cendres entre nous deux ... »


« Plus que des cendres entre nous deux. »
Ou « Le passé oublié de Luca Cullen »
19.03.10







​ 0 | 1 |
​
0
Commenter

#Posté le lundi 22 mars 2010 03:37

  • Amis 0
  • Tweet
  • Commentaires
  • Kiffs
  • Remix

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (54.224.234.8) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

art-icles-istiques, Posté le dimanche 06 mars 2011 13:06

Simplement magnifique. Une écriture à en couper le souffle.


RSS

Article précédent

Article suivant

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Aide
    • Signaler un abus
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tito Street
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile